Nos orateurs

Marie-Aline Charles
Docteur Marie-Aline CHARLES est médecin et épidémiologiste, ancienne interne et chef de clinique assistant en diabétologie des Hôpitaux de Paris. Après un master de Santé Publique, elle a effectué un séjour de 3 ans au National Institute of Health dans une unité d’épidémiologie du diabète. De retour en France, elle est devenue chercheur puis directeur de recherche à l’INSERM où elle a constitué et dirigé jusqu’en 2024 une équipe de recherche sur les déterminants pré et post-natals précoces du développement et de la santé au sein du Centre de Recherche en Epidémiologie et Statistiques (CRESS, université Paris Cité, Inserm, Inrae). Après une première expérience de coordination d’une cohorte d’enfants à recrutement régional, elle assure la direction de l’unité mixte Ined-Inserm Elfe qui coordonne la première cohorte nationale d’enfants en France métropolitaine dans laquelle plus de 18 000 enfants ont été inclus en 2011. Elle a participé à la création de la société française sur les origines développementales de la santé (SF-Dohad) qu’elle a présidé de 2018 à 2021. Elle est co-présidente du conseil d’orientation scientifique de l’institut de recherche en santé publique (Iresp).

Xavier Coumoul
Xavier Coumoul est professeur de toxicologie et de biochimie à Université Paris Cité et à ce titre, co-dirige la mention toxicologie – écotoxicologie de l’université. Sa recherche porte sur la caractérisation des modes d’action des contaminants environnementaux. Il dirige l’unité de recherche Inserm HealthFex et co-dirige l’équipe Inserm METATOX qui se focalise sur différentes pathologies dont le cancer et la formation des métastases, les maladies chroniques du foie et les maladies neurodégénératives. Les dérégulations métaboliques sont l’un des modes d’action les plus étudiées de son équipe. Il a signé plus d’une centaine d’articles à comité de lecture dans le domaine de la toxicologie cellulaire et moléculaire. Il joue aussi un rôle d’expert pour l’université et l’INSERM en santé environnementale ayant participé à deux expertises collectives INSERM sur les pesticides et intervenant pour de nombreux médias. Il a aussi occupé des postes de responsabilités pour l’université (conseil d’administration et vice-présidence) ainsi qu’une forte implication dans l’innovation pédagogique.

Bruno Falissard
Après des études à l’école Polytechnique, Bruno Falissard a poursuivi des études médicales et s’est spécialisé en pédopsychiatrie en 1991. Il est professeur en biostatistique à la faculté de médecine Paris-Saclay et directeur du CESP (Centre de recherche en Epidémiologie et Santé des Populations). Ses activités de recherche portent sur la méthodologie et l’épistémologie de la recherche en psychiatrie.
En 2015, il a été élu président de la IACAPAP (International Association for Child and Adolescent Psychiatry and Allied professions, fin du mandat en 2018) et membre de l’Académie Nationale de Médecine en France.
En 2019, il a reçu le prix international de l’AACAP (American Academy of Child and Adolescent Psychiatry).

Marie Claude Geoffroy
Marie Claude Geoffroy, PhD, est chercheure au Centre de recherche Douglas, professeure agrégée en psychiatrie et membre associée du Département d’épidémiologie, de biostatistique et de santé au travail à l’Université McGill. Elle détient la Chaire de recherche du Canada en promotion de la santé mentale et en prévention du suicide chez les jeunes et est membre de la Société Royale du Canada. Psychologue clinicienne, elle a publié plus de 120 articles dans des revues de premier plan comme Lancet Psychiatry ou JAMA Psychiatry. Dr. Geoffroy utilise une approche multidisciplinaire incluant l’épidémiologie, les revues systématiques et méta-analyses, les essais contrôlés randomisés et la collaboration avec des personnes ayant une expérience vécue. En tant que responsable de l’équipe de recherche Papageno pour la prévention du suicide, elle s’engage à produire des connaissances qui peuvent mieux informer les efforts de prévention du suicide et susciter l’espoir. Elle agit comme consultante auprès de plusieurs organismes gouvernementaux et non-gouvernementaux pour informer sur les stratégies de prévention du suicide et de promotion de la santé mentale.

John Kaldor
John Kaldor est titulaire d’une bourse de leadership du NHMRC et professeur de science à l’UNSW. Il est titulaire d’un doctorat en biostatistique de l’université de Californie. Il a commencé sa carrière de chercheur au Centre international de recherche sur le cancer à Lyon, en France. Pendant plus de 30 ans, il a mis en place et dirigé des programmes de recherche internationalement reconnus à l’UNSW sur l’épidémiologie et la prévention des maladies infectieuses.
Ses recherches ont porté sur un large éventail de projets, notamment l’élaboration et la mise en œuvre de systèmes de surveillance de la santé publique, des études sur les cancers liés aux infections, des études de cohortes et transversales sur les facteurs de risque de transmission des maladies infectieuses, et des essais interventionnels sur les stratégies de prévention des maladies.
Avec plus de 900 publications scientifiques évaluées par des pairs et citées collectivement plus de 30 000 fois, le professeur Kaldor a contribué de manière très influente aux connaissances en matière de santé publique. Ses travaux ont orienté la politique de lutte contre les maladies, notamment en ce qui concerne la prévention de l’infection par le VIH et d’autres infections sexuellement transmissibles, de l’hépatite virale et des maladies tropicales négligées. Le professeur Kaldor a également siégé dans de nombreux comités politiques et consultatifs en Australie et à l’étranger. Il a travaillé en étroite collaboration avec des programmes de santé publique dans un certain nombre de pays de la région Asie-Pacifique, en particulier le Cambodge, l’Indonésie, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les Fidji et les Îles Salomon.

Gilles Lajoie
Professeur des universités en géographie à l’Université de La Réunion depuis 26 ans après un passage au CNRS et à l’Université de Rouen, mes recherches ont souvent croisé géographie et sociologie urbaine. J’ai occupé diverses fonctions et mandats localement (vice-président du Conseil des Études et de la Vie Universitaire, président du Conseil académique de l’Université de La Réunion, Délégué régional à la recherche et à la technologie pour La Réunion et Mayotte, membre du Conseil Économique, Social et Environnemental Régional puis du Conseil de la Culture, de l’Éducation et de l’Environnement) et nationalement (Conseil d’Orientation Stratégique puis Conseil d’administration de l’Institut de Recherche pour le Développement, expert pour le Haut conseil pour l’évaluation de la recherche et de l’enseignement supérieur, membre de la mission interministérielle de préfiguration des plateformes de recherche en Outre-mer). Je représente actuellement France Universités au sein du Groupe de travail sur l’avenir de la recherche dans les Outre-mer français.

Patricia Martin
Docteure Patricia MARTIN, titulaire d’un MD et d’un Mph est Médecin et Experte en santé publique franco-malgache, spécialisée dans les domaines de la vaccination, de la médecine tropicale et de la gestion des urgences sanitaires.
Docteure Patricia MARTIN possède un solide parcours académique, avec un diplôme en Médecine générale de l’Université d’Antananarivo. Titulaire d’un diplôme universitaire en Vaccinologie et d’un Masters en Santé Publique obtenus à l’Université de Bordeaux, Dre Patricia Martin est également spécialisée dans la médecine Tropicale.
Depuis janvier 2024, elle est chargée de programme des maladies tropicales négligées (MTN) pour l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) au bureau de pays de Madagascar, où elle appui le ministère de la Santé dans l’opérationnalisation du plan directeur de lutte contre les MTN à tous les niveaux. Ceci inclus les activités de lutte contre la filariose lymphatique avec pour objectif son élimination à l’horizon 2030.
De 2020 à 2023, Dre Patricia Martin a joué un rôle clé dans la coordination de la vaccination contre la Covid-19 à Madagascar et a supervisé de nombreuses initiatives de santé publique à travers l’Afrique et l’Asie. Son expertise s’étend à la mise en place de systèmes de surveillance épidémiologique, domaine qu’elle a encore valorisé à travers son rôle de coordinatrice de la surveillance épidémiologique intégrée en République Centrafricaine, de 2018 à 2020. Au cours de cette fonction, elle a entre autres succès, introduit un système électronique de collecte de données en temps réel. Elle a également contribué à la lutte contre la poliomyélite et à la gestion des épidémies de peste à Madagascar et fait partie de la task force One Health de l’OMS Madagascar.

Laurent Musango
Médecin généraliste depuis 1992, Dr Laurent MUSANGO est titulaire d’un Master en Santé Publique (1996), d’un DEA en Politiques et Systèmes de Santé en 2001 et d’un Doctorat en Sciences de la Santé/Economie de la Santé (PhD 2005). Directeur Provincial de la Santé de 1994 à 2003, Dr MUSANGO a été fortement impliqué dans les réformes du système de santé au Rwanda. Il fait partie des pionniers et initiateurs de l’élaboration et de la mise en oeuvre de la Politique de l’assurance maladie et du financement basé sur la performance au Rwanda. Par ailleurs, il a été Doyen de l’Ecole de Santé Publique de l’Université Nationale du Rwanda de 2004 à 2007. D’octobre 2007 jusqu’en septembre 2016, Dr Laurent MUSANGO fut Conseiller Régional chargé du Financement de la Santé et de la Protection Sociale au Bureau Régional de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) pour la Région Africaine (AFRO). Dr MUSANGO a conduit et participé à plusieurs études de recherche et publié divers articles
scientifiques dans de nombreux journaux internationaux. Il est également membres de plusieurs
associations professionnelles et de Recherche. Représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’Ile Maurice de 2016-2022, il occupe la même fonction à Madagascar depuis mai 2022.

Estelle Nobécourt
Après l’obtention de son Doctorat en Médecine au CHU de Nantes, spécialisée en Endocrinologie, Maladies Métaboliques et Nutrition, Estelle Nobécourt s’oriente vers la prise en charge des patients présentant des maladies métaboliques. Elle est pendant 4 ans Chef de Clinique-Assistante dans les hôpitaux de l’APHP puis revient comme MCU-PH au CHU de Nantes.
En parallèle de son implication dans le soin et la prise en charge des patients métaboliques, elle s’investie dans la recherche clinique et fondamentale. Elle réalise une thèse de sciences sur les dysfonctions du HDL-C en Australie puis un post doctorat en Sciences sur les facteurs influençant le développement du pancréas embryonnaire à l’institut Cochin de Paris.
PU-PH à la Réunion de 2016 à 09/2024 puis PU-PH au CHRU de Nancy, elle s’intéresse tout particulièrement avec ses collègues chercheurs et médecins à la prévention, au dépistage et la prise en charge précoce du diabète de type 2 et l’Obésité et leurs complications. Elle s’investie aussi dans la compréhension et la prise en charge des patients présentant une lipodystrophie de Dunnigan se compliquant de diabète. Pour réaliser ses projets elle est rattachée aux CIC-EC, Unité INSERM 1410 de la Réunion et l’UMR DéTROI, Unité INSERM-1188. Elle continue à collaborer avec les équipes Australiennes, en particulier celles de la Baker Heart and Diabetes Insitute de Melbourne.

Julien Périard
Le professeur Julien Périard est directeur adjoint de l’Institut de Recherche sur le Sport et l’Exercice de l’Université de Canberra, où il dirige également le laboratoire de recherche en physiologie environnementale. Ses recherches examinent les mécanismes physiologiques qui interviennent dans la santé et la performance lors d’exercices en environnements chauds, ainsi que les adaptations qui proviennent d’une exposition chronique à la chaleur. Ses recherches examinent également comment l’activité physique peut renforcer notre résilience face au réchauffement climatique. Julien a travaillé avec plusieurs athlètes amateurs et professionnels, ainsi qu’avec de nombreuses fédérations nationales (Australian Institute of Sport) et internationales (World Athletics et World Triathlon). Julien est l’auteur de plus de 120 publications, dont une revue sollicitée pour Physiological Reviews. Julien a également édité un manuel sur Heat Stress in Sport and Exercise. Il est présentement éditeur adjoint du Journal of Science and Medicine in Sport et a été éditeur invité du British Journal of Sports Medicine et du Sandinacian Journal of Science and Medicine in Sport.

Michel Samson
Dr Michel Samson a obtenu son doctorat en 1993 à l’Université de Paris XI (France). Il a étudié comme chercheur postdoctoral à l’Université Libre de Bruxelles (Bruxelles, Belgique), soutenu par des bourses prestigieuses (EMBO, Communauté Européenne, etc.). Il a passé deux ans comme chercheur invité à Genentech (Californie, USA). Il est maintenant responsable d’équipe et directeur de recherche classe exceptionnelle (DRCE) de l’Inserm à l’Université de Rennes (France). Il est depuis septembre 2019 le directeur de l’Irset (Institut de recherche en santé, environnement et travail) – U.1085 Inserm/Univ Rennes/EHESP qui compte 350 personnes. Il étudie l’inflammation, la mort cellulaire et la fibrose dans les pathologies du foie. Il a publié plus de 110 articles dans des revues réputées (Nature, Cell, J Exp Med, Hepatology, J Hepatol., etc…), avec déjà plus de 11 000 citations et un indice H de 47. Il est aussi depuis Janvier 2022 le Directeur de France Exposome, une infrastructure nationale de recherche créée par le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’Innovation. Il est impliqué dans de nombreuses instances de gouvernances de la recherche au niveau national ou international.

Rainer Sauerborn
Rainer Sauerborn MD, Dr. med. (Heidelberg) M.Sc. en santé maternelle et infantile (Université de Londres), MPH & Dr. P.H. (tous deux à l’Université de Harvard)
Après deux années de formation en médecine générale en Allemagne et en Écosse, RS a dirigé le district sanitaire de Nouna au Burkina Faso de 1979 à 1982. Il a ensuite suivi une formation de pédiatre à l’université de Heidelberg et à l’université de Londres. Il a décidé de devenir chercheur en santé publique et a étudié ce domaine à la Harvard School of Public Health. Après avoir été pendant six ans coordinateur du bureau de la santé à l’Institut de développement international de Harvard (1990-6), il est devenu directeur de l’Institut de santé mondiale, anciennement Institut d’hygiène tropicale et de santé publique. Jusqu’en 2004, ses recherches se sont concentrées sur l’amélioration de la qualité et de l’accès aux soins de santé dans les pays à faible revenu.
Au cours des 15 dernières années, il a travaillé sur le lien entre le changement climatique et la santé, en se concentrant particulièrement sur les populations du Sud. Traduisant la science en politique, il a été membre du conseil scientifique sur les changements environnementaux mondiaux pour le gouvernement fédéral allemand (2000-2004) et a été l’un des principaux auteurs du chapitre sur la santé du 5e rapport du GIEC (2009-2014). Il a (co)développé 6 MOOC pour différents publics sur le sujet. Il a été professeur invité à l’université d’Umeå (2009-2014), en Suède, à Paris Descartes (2015-2016), à Paris, et à la Harvard Scholl of Public Health (2017).
Depuis que son successeur, le professeur de Humboldt Till Bärnighausen, a pris la direction de l’institut en 2017, il a dirigé un nouveau grand consortium de recherche Nord-Sud sur « le changement climatique et la santé en Afrique subsaharienne » financé par la DFG allemande et le Fonds national suisse. Il est désormais « professeur principal pour le changement climatique et la santé mondiale » à l’Institut de santé mondiale de l’Université de Heidelberg.

Mary Schubauer-Berigan

Fiona Walsh
Fiona Walsh est professeur de microbiologie à l’université de Maynooth et dirige le centre de recherche One Health sur la résistance aux antimicrobiens. Elle a obtenu un doctorat en microbiologie médicale à l’université d’Édimbourg et est retournée travailler au département de microbiologie clinique du Trinity College de Dublin, en Irlande, en tant que chargée de recherche du Health Research Board pour étudier la résistance aux antimicrobiens (RAM) dans les pathogènes hospitaliers. Elle a ensuite travaillé pour le département fédéral de l’agriculture en Suisse afin d’étudier l’impact environnemental des antibiotiques utilisés dans l’agriculture végétale et la sélection de la résistance aux antimicrobiens présentant un intérêt pour l’homme. En 2014, elle a créé son groupe de recherche à l’université de Maynooth afin d’étudier la résistance aux antibiotiques d’un point de vue environnemental, animal et humain. Son groupe de recherche s’intéresse particulièrement à la transmission de la RAM par plasmide à travers différents systèmes et à la manière dont le microbiome peut améliorer ou atténuer ces événements. Le groupe du professeur Walsh a publié 70 articles évalués par des pairs et elle a été reconnue comme une experte de premier plan dans son domaine en figurant dans le classement mondial des 2 % de scientifiques les plus éminents. En 2023, elle a fondé et dirige le Centre de recherche sur la résistance aux antimicrobiens de l’université de Maynooth.
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